(MFWA/IFEX) – Le 19 mars 2009, le Tribunal de Première Instance de Brikama a accordé la mise en liberté à Halifa Sallah, éditeur de « Foroyaa Newspaper », un journal proche de l’opposition. Sallah avait passé environ deux semaines en détention policière pour trois charges criminelles, notamment « sédition » et « espionnage ». Les sources de la Fondation pour les […]
(MFWA/IFEX) – Le 19 mars 2009, le Tribunal de Première Instance de Brikama a accordé la mise en liberté à Halifa Sallah, éditeur de « Foroyaa Newspaper », un journal proche de l’opposition. Sallah avait passé environ deux semaines en détention policière pour trois charges criminelles, notamment « sédition » et « espionnage ».
Les sources de la Fondation pour les Médias en Afrique de l’Ouest (MFWA) ont rapporté que la libération de Sallah fait suite à une demande introduite par R. N. Chenge, procureur de l’État, pour indiquer la décision de l’État de retirer toutes les charges portées contre Sallah « dans l’intérêt de la paix et de la justice ».
Toutefois, les sources ont affirmé qu’à la grande consternation de l’audience, Chenge a introduit deux nouvelles charges pour en porter le nombre à cinq.
Sallah, qui est membre du Conseil de rédaction de « Foroyaa Newspaper », a été arrêté chez lui le 8 mars et détenu pour trois jours avant d’être accordé la liberté provisoire sous caution à des conditions sévères et absurdes. Sallah n’a pas pu remplir ces conditions et son avocat a interjeté appel le 17 mars à la Haute Cour de Banjul en vue de contester les conditions de mise en liberté provisoire ridicules imposées à son client.
Mise à jour du cas Sallah: http://ifex.org/fr/content/view/full/101594