(JED/IFEX) – Jean-Luc Kinyongo Saleh, éditeur du bihebdomadaire « Vision », paraissant à Kinshasa, a été interpellé à son domicile, tôt le matin du mercredi 8 novembre 2000, par deux éléments de l’Agence nationale de renseignements (ANR) et conduit au cachot de la direction de la sécurité intérieure dit « ANR/Fleuve », à Kinshasa/Gombe. Le journaliste a été libéré […]
(JED/IFEX) – Jean-Luc Kinyongo Saleh, éditeur du bihebdomadaire « Vision », paraissant à Kinshasa, a été interpellé à son domicile, tôt le matin du mercredi 8 novembre 2000, par deux éléments de l’Agence nationale de renseignements (ANR) et conduit au cachot de la direction de la sécurité intérieure dit « ANR/Fleuve », à Kinshasa/Gombe. Le journaliste a été libéré le même jour, vers 22h00 (heure locale), après avoir signé un acte d’engagement de ne plus publier des articles « qui démobilisent les militaires qui sont au front et qui troublent les membres du gouvernement ».
« Vision » a publié en manchette de son édition N° 163 du 11 octobre un article intitulé : « La chute de Mbandaka ». Dans cet article, pourtant favorable au pouvoir, l’auteur, Berlin Atu-Atu, dit que si la ville de Mbandaka est attaquée, elle sera farouchement défendue et cet acte constituera « un pretexte militaire pour la reprise de la guerre (sur) l’ensemble du territoire congolais ».