(MFWA/IFEX) – Cinq agents de l’Etat gambien, qui ont été cités le 11 mars 2008 à comparaître devant la Cour Communautaire de Justice de la CEDEAO basée à Abuja, au Nigeria à propos de l’affaire actuelle du journaliste gambien « disparu », ont bravé l’ordre de la Cour et fait défaut. Les agents de sécurité avaient été […]
(MFWA/IFEX) – Cinq agents de l’Etat gambien, qui ont été cités le 11 mars 2008 à comparaître devant la Cour Communautaire de Justice de la CEDEAO basée à Abuja, au Nigeria à propos de l’affaire actuelle du journaliste gambien « disparu », ont bravé l’ordre de la Cour et fait défaut.
Les agents de sécurité avaient été invités par la Cour pour qu’ils puissent se disculper de leur implication présumée dans l’arrestation et la détention ultérieure de Chief Ebrima Manneh, ancien reporter du « Daily Observer », journal progouvernemental basé à Banjul.
Par conséquent, la Cour n’a pas pu faire autrement que de fixer le prononcé au 5 juin 2008.
Des témoins avaient affirmé que les agents de sécurité, trois militaires et deux policiers, avaient participé à l’arrestation et à la détention de Manneh.
La Fondation pour les Medias en Afrique de l’Ouest (MFWA) a intenté des poursuites judiciaires l’année dernière auprès de la Cour sous-régionale pour que celle-ci puisse contraindre le gouvernement gambien à libérer le journaliste gambien sans conditions.
Le gouvernement gambien a constamment refusé de coopérer avec la Cour.
Le 7 juillet 2006, des collègues de Manneh ont été témoins de son arrestation sur les locaux du « Daily Observer ». Depuis lors, il a été aperçu sous la garde des agents de la sécurité nationale. Toutefois, le gouvernement nie l’avoir jamais arrêté.
Mise à jour du cas Manneh: http://ifex.org/fr/content/view/full/86574