(RSF/IFEX) – Dans une lettre adressée à Clement Stambuli, ministre de l’Information du Malawi, RSF a exprimé sa préoccupation suite aux menaces proférées par le ministère de l’Information, le 24 novembre 2000, contre des journalistes ayant l’intention de refaire paraître le quotidien privé « National Agenda ». Robert Ménard, secrétaire général de RSF, a demandé des clarifications […]
(RSF/IFEX) – Dans une lettre adressée à Clement Stambuli, ministre de l’Information du Malawi, RSF a exprimé sa préoccupation suite aux menaces proférées par le ministère de l’Information, le 24 novembre 2000, contre des journalistes ayant l’intention de refaire paraître le quotidien privé « National Agenda ». Robert Ménard, secrétaire général de RSF, a demandé des clarifications sur le statut légal du journal, interdit de parution de manière permanente selon les autorités et de manière temporaire selon ses éditeurs.
D’après les informations recueillies par RSF, le ministère de l’Informaton a affirmé, dans un communiqué diffusé par les médias publics, que le gouvernement ne tolérerait pas la reparution du « National Agenda », journal d’opposition très critique. Cette déclaration intervient après l’annonce par Chinyeke Tempo, un journaliste d’investigation, de relancer le journal. « National Agenda » a disparu des kiosques depuis l’interpellation, en octobre 1999, de Brian Mungomo et de Twabwa Kaiya, deux journalistes de la rédaction.
RSF a rappelé que le droit de publier était garanti par la Constitution du Malawi et par le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, ratifié par cet État. À ce titre, les autorités du Malawi, doivent protéger la liberté de la presse et garantir la sécurité des journalistes dans l’exercice de leur profession.