Les autorités refusent de rendre public les résultats d’une enquête sur la mort d’un journaliste

Cet article date d’il y a 15 ans

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Des policiers encerclent des sympathisants du Président Denis Sassou Nguesso, pendant un rassemblement de campagne électorale, Brazzaville, République du Congo, le 19 mars 2021, ALEXIS HUGUET/AFP via Getty Images

Le Congo célèbre la journée mondiale de la liberté de la presse en condamnant un journaliste à 6 mois de prison ferme

Illégalement incarcéré depuis trois mois, le directeur de publication du journal satirique « Sel-Piment » Raymond Malonga vient d’être condamné à rester en prison trois mois de plus pour de simples faits de diffamation.

Une affiche électorale avec l'image du président réélu Denis Sassou Nguesso, A campaign poster of Congo's re-elected President Denis Sassou Nguesso, Brazzaville, République du Congo, le 23 mars 2021, ALEXIS HUGUET/AFP via Getty Images

Congo : RSF et 12 autres organisations demandent la libération de Raymond Malonga

« Il s’agit d’une affaire ou le droit et les procédures applicables ont été contournés pour régler le compte d’un journaliste qui était hospitalisé et qui n’a commis aucun crime punissable d’une peine de prison, » dénonce le responsable du bureau Afrique de RSF.

Un policier de garde à Brazzaville, République du Congo, le 27 mars 2016, FLORIAN PLAUCHEUR/AFP via Getty Images

Détention arbitraire de Raymond Malonga au Congo : “le droit doit prévaloir sur la loi du plus fort.” (RSF)

Les proches de Raymond Malonga sont inquiets. Le directeur de publication de Sel-Piment, un journal satirique très critique du pouvoir congolais, est détenu depuis le 2 février y est malade.