(JED/IFEX) – Vincent Hata Mawika et Michel Shango Mpanya, journalistes et syndicalistes à la Radiotélévision Nationale Congolaise, chaîne publique (RTNC), ont été libérés, samedi 11 août 2007, vers 13h00 (heure locale), par le parquet près le tribunal de grande instance de Kinshasa/Gombe après paiement d’une caution de 120$US chacun. Cette libération intervient à la suite […]
(JED/IFEX) – Vincent Hata Mawika et Michel Shango Mpanya, journalistes et syndicalistes à la Radiotélévision Nationale Congolaise, chaîne publique (RTNC), ont été libérés, samedi 11 août 2007, vers 13h00 (heure locale), par le parquet près le tribunal de grande instance de Kinshasa/Gombe après paiement d’une caution de 120$US chacun.
Cette libération intervient à la suite de la demande introduite par leur avocat qui, dans sa correspondance adressée au procureur de la république, le 8 août 2007, avait déploré le fait que l’arrestation des journalistes était antérieure aux faits qui leur étaient reprochés. En effet, les journalistes avaient été arrêtés depuis le 26 juillet, alors que les faits pour lesquels ils étaient poursuivis dataient du 27 juillet. Pour l’avocat, cette arrestation apparaissait « comme une forme d’intimidation pour imposer la loi du silence au sein de la RTNC ».
Pour rappel, Vincent Hata et Michel Shango avaient été arrêtés, le 26 juillet, par les éléments de la Garde Républicaine (GR) commis à la garde des installations de la RTNC, sur injonction de M. Kipolongo Mukambilwa, administrateur-délégué général de la RTNC.
Transférés, le 28 juillet, dans les cachots de la Direction des renseignements généraux et services spéciaux de la police (DRGS) à Kin-Mazière après un bref séjour au camps militaire colonel Tshatshi, les journalistes étaient accusés « d’injures publiques et outrage envers le chef de l’Etat, tentative de déstabiliser la RTNC et discréditer le gouvernement par le déclenchement d’une grève et tentative d’organiser une réunion syndicale malgré le refus de l’ Administrateur-délégué général », avant d’être déférés, depuis le 8 août, devant le parquet.
Un autre journaliste et syndicaliste, Eugène Risasi Tambwe, arrêté le 27 juillet dans les mêmes conditions que les deux autres, avait été libéré le 31 juillet.