RSF a appris la libération, le 19 août 2009, de Jila Baniyaghoob, contre le versement d'une caution de 100 millions de tomans.
(RSF/IFEX) – Reporters sans frontières a appris la libération, le 19 août 2009, de Jila Baniyaghoob, contre le versement d’une caution de 100 millions de tomans (environ 90 000 euros). Elle avait été arrêtée à son domicile le 20 juin dernier avec son mari, Bahaman Ahamadi Amoee, qui collabore à plusieurs publications proches du courant réformateur. Lauréate en 2009 du prix du Courage en journalisme, décerné par la International Women’s Media Foundation, Jila Baniyaghoob dirige un site d’informations de tendance féministe, Canon Zeman Irani ( http://irwomen.net ). En revanche, Reporters sans frontières est toujours sans nouvelles de Bahaman Ahamadi Amoee depuis son arrestation. D’après les informations recueillies par l’organisation, il serait toujours en isolement dans une cellule de la section 209.
Par ailleurs, le journaliste Ahmad Zeydabadi, arrêté le 14 juin, a été hospitalisé suite aux conséquences d’une grève de la faim de dix-sept jours. « Pendant trente-cinq jours je suis resté dans une cellule qui ressemblait à une tombe. Je n’entendais rien de l’extérieur, et n’ai vu personne », a déclaré Ahmad Zeydabadi à sa famille. C’est en apprenant, par le médecin de la prison d’Evin, que personne n’était au courant de son cas qu’il a décidé d’arrêter sa grève de la faim. D’après sa famille, son état de santé est très inquiétant.