(MFWA/IFEX) – Abdel Fettah Ould Abeidna, directeur de publication du quotidien arabophone « Al Aqsa », a été accordé la liberté provisoire le 28 mai 2007 par un tribunal de Nouakchott après avoir passé quatre jours en prison pour avoir prétendument diffamé un homme d’affaires, Mohamed Ould Bouammatou. Selon le correspondant de Media Foundation for West Africa […]
(MFWA/IFEX) – Abdel Fettah Ould Abeidna, directeur de publication du quotidien arabophone « Al Aqsa », a été accordé la liberté provisoire le 28 mai 2007 par un tribunal de Nouakchott après avoir passé quatre jours en prison pour avoir prétendument diffamé un homme d’affaires, Mohamed Ould Bouammatou.
Selon le correspondant de Media Foundation for West Africa (MFWA), le journaliste a bénéficié de la liberté provisoire en attendant que se poursuivent les investigations sur les faits allégués.
Bouammatou a porté plainte pour diffamation contre le journaliste suite à une publication le 16 mai dans « Al Aqsa » qui l’a impliqué dans un récent scandale de drogue qui a secoué le pays. Abeidna fut arrête et détenu le 24 mai sur ordonnance d’un tribunal.
Début mai, le pays fut secoué par un scandale de drogue suite à la saisie d’un avion privé, d’hélicoptères et d’importantes sommes de devises par les autorités mauritaniennes à Nouadhibou, ville située à 470 km au nord-est de Nouakchott. Les autorités ont également mis au jour un réseau international de trafic de stupéfiants.
Trois autres journalistes de la presse écrite ont été entendus par la police à Nouakchott dans le cadre d’une autre plainte pour diffamation portée par Ch’bih Ould Cheikh Malainnie, Président du Parti Populaire, parti d’opposition.
Les journalistes, Oumar Mouctar, directeur de publication du quotidien « L’Authentique », Tah Ould Ahmed, directeur de publication du quotidien « Al Vejr », et Mohamed Mahmoud Ould Bakar, directeur de publication du quotidien « Al Alem », ont été entendus pendant environ une heure et demie.
Le correspondant a signalé que les journaux ont également lié le président du parti au scandale.