(RSF/IFEX) – Un quatrième journaliste, Ohn Kyaing, a été libéré le 3 janvier 2005 de la prison de Toungoo (au nord de Rangoon). Arrêté en septembre 1990 par des agents des services secrets (MIS), il avait été condamné à 17 ans de prison pour avoir « écrit et distribué des pamphlets séditieux » et « menacé la sécurité […]
(RSF/IFEX) – Un quatrième journaliste, Ohn Kyaing, a été libéré le 3 janvier 2005 de la prison de Toungoo (au nord de Rangoon). Arrêté en septembre 1990 par des agents des services secrets (MIS), il avait été condamné à 17 ans de prison pour avoir « écrit et distribué des pamphlets séditieux » et « menacé la sécurité de l’Etat ».
Moins de 24 heures après sa libération, il s’est rendu le 4 janvier au siège de la Ligue nationale pour la démocratie (LND) à Rangoon où était célébré le jour de l’Indépendance.
Aujourd’hui âgé de 60 ans, ce journaliste et député de la LND a signé de nombreux articles, sous son nom de plume Aung Wint, dans des journaux tels que « Hanthawathi » ou « Botahtaung » dont il avait été licencié par les autorités.
Pendant sa détention, Ohn Kyaing a souffert d’hypertension. Il serait, selon ses proches, très fatigué. Le journaliste était connu pour avoir enseigné l’anglais, le journalisme et les relations internationales aux prisonniers plus jeunes.
Depuis plusieurs années, des médias français, notamment la chaîne TF1, la station Sud-Radio, les quotidiens « Le Parisien » et « La République du Centre », et le journal suisse « La Liberté », s’étaient mobilisés pour Ohn Kyaing. Des milliers de personnes ont signé sur http://www.rsf.org une pétition demandant la libération du journaliste.