Pendant les sessions du 20 au 30 septembre 2024, les situations en Palestine, au Soudan, en Ukraine, en Haïti, au Myanmar, au Venezuela et en Afghanistan devraient figurer en tête de l’ordre du jour.
Cet article a été initialement publié sur hrw.org le 20 septembre 2024. décembre février
Les dirigeants mondiaux réunis pour le débat général annuel de l’Assemblée générale des Nations Unies devraient agir pour mettre fin aux crises des droits humains à travers le monde, a déclaré Human Rights Watch aujourd’hui.
Pendant les sessions du 20 au 30 septembre 2024, les situations en Palestine, au Soudan, en Ukraine, en Haïti, au Myanmar, au Venezuela et en Afghanistan devraient figurer en tête de l’ordre du jour. Lors du Sommet de l’avenir de l’ONU, les dirigeants devraient également chercher à apporter des changements systémiques pour lutter contre l’injustice économique et promouvoir le droit à un environnement sain.
« Les dirigeants mondiaux réunis à l’Assemblée générale de l’ONU devraient prendre des mesures fortes pour mettre fin aux crimes atroces commis dans les pires crises mondiales, et pour s’assurer que les individus responsables soient tenus de rendre des comptes », a déclaré Louis Charbonneau, directeur du plaidoyer auprès de l’ONU à Human Rights Watch. « Lors du Sommet de l’avenir de l’ONU, ces dirigeants devraient approuver des propositions concrètes pour lutter contre la pauvreté, l’injustice économique et la crise climatique qui représentent des menaces pour l’humanité, et faire preuve de leur volonté d’agir pour défendre les droits humains. »
Les 22 et 23 septembre, les dirigeants mondiaux participant au Sommet de l’avenir devraient approuver un « Pacte pour l’avenir », dont le texte a fait l’objet de négociations parmi les diverses délégations négocient depuis plusieurs mois. Cette déclaration non contraignante est destinée à servir de feuille de route pour l’avenir de l’ONU et de la coopération internationale entre ses 193 États membres. Le dernier projet de texte comprend des éléments sur le caractère central des droits humains et la nécessité de réformes de la politique économique mondiale. Il appelle à une transition vers une élimination des combustibles fossiles de manière juste et équitable, montrant la nécessité d’une action urgente des gouvernements pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et prévenir les pires effets du changement climatique.
Les diplomates travaillant sur le pacte ont exprimé leur inquiétude quant au fait que la Russie, la Chine, le Pakistan et d’autres pays ont cherché à affaiblir ou même à supprimer les parties concernant les droits humains, notamment les phrases portant sur les droits des femmes ou la discrimination fondée sur le genre.