Ce mois-ci marque exactement sept années depuis que Chief Ebrimah Manneh, un reporter en Gambie, a disparu. Envoyez une lettre pour demander que justice soit rendue dans cette affaire !
Le 7 juillet 2013 marque exactement sept ans depuis la disparition de Chief Manneh, reporter du Daily Observer, un journal gambien proche du gouvernement. Le 7 juillet 2006, Chief Manneh a été arrêté par des éléments de la redoutable Agence nationale des renseignements, après qu’il a tenté de republier un article critique à l’égard de l’administration de Yahya Jammeh qu’il a téléchargé à partir de l’Internet.
Depuis lors, il est considéré comme une victime de disparition ‘forcée’ puisque le gouvernement gambien continue à nier l’avoir mis en détention et a clairement refusé de mener une enquête en vue de déterminer où il se trouve. Envoyez automatiquement et immédiatement un courriel à la CEDEAO et aux autorités gambiennes !
La Ministre a remis en doute que Manneh soit détenu, alors que le Procureur général a déclaré qu’il était vivant – ce qui indique donc que l’État dispose de certaines informations sur lui.
Pendant juillet 2006-juillet 2013, de hauts responsables du gouvernement gambien, y compris le président Jammeh, l’ancien ministre de la Justice, et d’autres fonctionnaires de la justice et de la police, ont fait des déclarations contradictoires sur le lieu où il se trouve. La Ministre a remis en doute que Manneh soit détenu, alors que le Procureur général a déclaré qu’il était vivant – ce qui indique donc que l’État dispose de certaines informations sur lui.
En 2007, la MFWA a intenté auprès de la Cour de la CEDEAO, des poursuites contre le gouvernement gambien en ce qui concerne l’arrestation de Manneh et sa disparition. En juin 2008, la Cour a déclaré que l’arrestation et la détention de Manneh étaient illégales et a ordonné au gouvernement gambien de le libérer et de lui verser $US 100 000 à titre de dédommagement.
Cinq ans après la décision, la Gambie a refusé de respecter la décision de la Cour. Qui plus est, le pays a également omis d’appliquer une décision prise en décembre 2010 par le tribunal communautaire de la CEDEAO d’accorder un dédommagement à Musa Saidykhan, l’ancien rédacteur en chef du journal The Independent, torturé en détention en 2006 par les agents de sécurité du Président Yahya Jammeh.
À l’occasion du septième anniversaire de sa disparition, la MFWA fait appel à la Commission de la CEDEAO pour qu’elle oblige le gouvernement gambien à respecter la décision de la Cour de la CEDEAO au sujet de Manneh.
Autour de la tenue du 43e Sommet des Chefs d’État et de Gouvernement de la CEDEAO, les 17 et 18 juillet au Nigeria, la MFWA sollicite votre appui pour demander à la Gambie de respecter la liberté d’expression et de se conformer aux décisions de la Cour de la CEDEAO.
Joignez-vous à la campagne visant à faire en sorte que la Gambie respecte les décisions de la Cour régionale et s’y conforme. Justice différée est justice refusée.
Remplissez la case en haut à droite et envoyez automatiquement et dès maintenant un courriel (le texte intégral se trouve en bas de cette page) à la CEDEAO et aux autorités gambiennes !
La lettre est ci-dessous :