(JED/IFEX) – Le tribunal militaire de garnison de Kinshasa/Matete a procédé le 1er juin 2007, à l’ouverture du procès des présumés assassins de Bapuwa Mwamba, journaliste indépendant, abattu à Kinshasa, dans la nuit du 8 juillet 2006, à son domicile situé dans la commune de Matete. Quatre prévenus sont poursuivis devant le tribunal pour « meurtre, […]
(JED/IFEX) – Le tribunal militaire de garnison de Kinshasa/Matete a procédé le 1er juin 2007, à l’ouverture du procès des présumés assassins de Bapuwa Mwamba, journaliste indépendant, abattu à Kinshasa, dans la nuit du 8 juillet 2006, à son domicile situé dans la commune de Matete.
Quatre prévenus sont poursuivis devant le tribunal pour « meurtre, détention illégale d’armes, association des malfaiteurs et vol à mains armés ». Il s’agit de M. Vungu Mbembo, déserteur de l’armée nationale, de M. Nkunku Makwala, de M. Mangwene Lowayi et, enfin, de M. Suami Sambu.
Aussitôt après l’ouverture de cette première audience, le tribunal, présidé par le Capitaine Gaby Lokombi Lotomba, a procédé à la lecture de l’extrait de rôle et des chefs d’inculpation retenus à charge des prévenus puis à leur identification, avant de renvoyer la cause au 13 juin 2007. Cette remise permettra aux différentes parties de régulariser la procédure relative à leur participation au procès et d’obtenir la levée des copies de toutes les pièces du dossier au niveau du greffe du Tribunal.
Pour rappel, Bapuwa Mwamba, correspondant de plusieurs organes de presse paraissant à Kinshasa, avait été assassiné par trois personnes armées, qui avaient réussi à s’introduire dans sa résidence par la porte de derrière. Atteint d’une balle tirée à bout portant à sa jambe gauche, le journaliste avait succombé des suites d’une longue hémorragie.
Le 31 juillet 2006, le bataillon d’investigations criminelles de l’Inspection provinciale de la police nationale ville de Kinshasa (IPK), avait présenté à la presse, au siège de la police provinciale, trois présumés assassins du journaliste (qui sont les trois premiers prévenus). Lors de leur arrestation, plusieurs objets avaient été saisis en leur possession, dont une arme de marque FA n°66678, muni d’un chargeur garni, présenté par la police comme l’arme du crime.