Maydaneh Abdallah Okieh a été condamné à 45 jours de prison ferme, 2 000 000 de francs Djibouti (8 600 euros) de dommages et intérêts et 200 000 francs Djibouti (860 euros) d’amende pour des images de répression policière postées sur son compte Facebook.
Reporters sans frontières considère la condamnation de Maydaneh Abdallah Okieh, le 28 mai 2013, comme une forme d’acharnement des autorités et de la justice djiboutiennes contre les voix critiques, qu’ils soient journalistes, collaborateurs de médias, utilisateurs des réseaux sociaux ou militants de l’opposition. Alors que son dossier est vide, tout est fait pour punir cet homme dont le seul tort est d’avoir permis la circulation d’images dérangeantes pour la police et, au-delà, pour le pouvoir.
Responsable technique du site d’informations La Voix de Djibouti, et par ailleurs chargé de l’information et de la communication de la coalition Union pour le salut national (USN) regroupant les partis politiques d’opposition, Maydaneh Abdallah Okieh a été condamné à 45 jours de prison ferme, 2 000 000 de francs Djibouti (8 600 euros) de dommages et intérêts et 200 000 francs Djibouti (860 euros) d’amende pour des images de répression policière postées sur son compte Facebook.