(JED/IFEX) – Quatre jours après un incendie d’origine inconnue à ce jour, Canal Congo Télévision (CCTV) et Canal Kin Télévision (CKTV) émettent de nouveau. Les téléspectateurs de Kinshasa et de certaines provinces de le RD Congo ont pu, depuis vendredi 22 septembre 2006, capter à nouveau le signal d’émission des chaînes de télévision CCTV et […]
(JED/IFEX) – Quatre jours après un incendie d’origine inconnue à ce jour, Canal Congo Télévision (CCTV) et Canal Kin Télévision (CKTV) émettent de nouveau. Les téléspectateurs de Kinshasa et de certaines provinces de le RD Congo ont pu, depuis vendredi 22 septembre 2006, capter à nouveau le signal d’émission des chaînes de télévision CCTV et CKTV. Ces deux chaînes ainsi que la Radio Liberté (RALIK), propriétés du candidat au second tour de l’élection présidentielle Jean Pierre Bemba, avaient été consumées, lundi 18 septembre 2006 en fin d’après-midi, par un incendie resté à ce jour d’origine inconnue.
Des voix, dont celle de Journaliste en danger (JED), s’étaient élevées pour exiger une enquête sérieuse. A en croire le gouvernement congolais, une enquête conduite par des experts du gouvernement et la Mission des Nations Unies (MONUC) serait en cours en vue de déterminer l’origine exacte de ce sinistre alors même que la campagne pour le second tour de l’élection présidentielle démarre, selon un communiqué de la Commission électorale indépendante (CEI), le 13 octobre pour s’achever le 27 octobre 2006.
Le directeur général de CCTV et RALIK, M. Stéphane Kitutu, brulé au 3ème degré dans cet incendie, est toujours aux urgences de l’hôpital général de Kinshasa alors que l’ancien ministre Kasongo Numbi, un proche du président Joseph Kabila qui avait été molesté lors de cet incendie, a quitté l’hôpital où il était admis dans la nuit du 18 septembre.
Dans un communiqué du Mouvement de Libération du Congo (MLC), parti de M. Jean-Pierre Bemba, le secrétaire général ad interim, M. Thomas Luhaka, indiquait que selon les premières informations en leur possession, tout indique que l’incendie déploré est d’origine criminelle.