Patrick Palata venait de passer plus de trois ans de détention à la prison militaire de Ndolo à Kinshasa, capitale de la RDC. Palata était poursuivi pour « participation à un mouvement insurrectionnel » suite à ses contacts présumés avec un ancien officier des Forces Armées de la RDC, Faustin Munene, ayant fait défection et exilé au Congo Brazzaville depuis 2011.
Journaliste en danger (JED) exprime son soulagement à la suite de la libération, par voie d’amnistie, lundi 21 avril 2014, de Patrick Palata, directeur de Canal Congo Télévision (CCTV), station provinciale émettant à Matadi, chef-lieu de la province du Bas-Congo (Sud-ouest de la RDC). Le journaliste venait de passer plus de trois ans de détention à la prison militaire de Ndolo à Kinshasa, capitale de la RDC. Palata était poursuivi pour « participation à un mouvement insurrectionnel » suite à ses contacts présumés avec un ancien officier des Forces Armées de la RDC, Faustin Munene, ayant fait défection et exilé au Congo Brazzaville depuis 2011.
Le journaliste a été libéré, en même temps qu’une dizaine d’autres personnes poursuivies pour la même affaire, trois mois après la promulgation par le Président de la République d’une loi d’amnistie.
L’annonce de la libération des détenus bénéficiaires de la loi de l’amnistie a été faite, samedi 19 avril 2014, par Mme Wivine Mumba, ministre de la Justice et droits humains.
Pour rappel, Patrick Palata a été arrêté, le 6 janvier 2011, à Matadi et condamné en appel à 20 ans de prison, le 8 avril 2012, par la Cour militaire de garnison de Matadi.
Tout en prenant acte de cette libération, JED rappelle que deux autres journalistes, Fortunat Kasongo et John Mpoyi, sont détenus depuis plus de deux ans à la prison militaire de Ndolo pour des accusations similaires de participation à un mouvement insurrectionnel et devraient également bénéficier de cette loi d’amnistie.