(RSF/IFEX) – Reporters sans frontières exprime son extrême soulagement à l’annonce l’arrêt de la grève de la faim de Roxana Saberi. L’organisation continue à demander pour la journaliste un jugement en appel juste et équitable, et non pas une parodie de justice. Au cours d’une visite de ses parents à la prison d’Evine le lundi […]
(RSF/IFEX) – Reporters sans frontières exprime son extrême soulagement à l’annonce l’arrêt de la grève de la faim de Roxana Saberi. L’organisation continue à demander pour la journaliste un jugement en appel juste et équitable, et non pas une parodie de justice.
Au cours d’une visite de ses parents à la prison d’Evine le lundi 4 mai 2009, Roxana Saberi, sur demandes réitérées de son père, a commencé à symboliquement s’alimenter, en acceptant deux cuillerées de yaourt. Le mardi 5 mai tard dans la soirée, elle a confirmé par téléphone à ses parents avoir décidé de mettre un terme à sa grève de la faim. Elle exprime sa reconnaissance pour le mouvement international de solidarité lancé en sa faveur.
Le 5 mai, conformément à la loi iranienne, les avocats de la journaliste ont déposé une demande de libération sous caution auprès du juge de la vingt-huitième chambre du tribunal de la révolution de Téhéran. « Les autorités iraniennes doivent respecter les droits de Roxana Saberi, et accéder à la requête de ses avocats en la libérant sous caution avant la tenue de son procès « , a déclaré Reporters sans frontières.
Le porte-parole du pouvoir judiciaire iranien, Alireza Jamshidi, a annoncé le 5 mai que le jugement en appel devait se tenir à huis clos « au cours de la semaine prochaine « , en présence d’un représentant du parquet, du ministère des Renseignements et de l’association des avocats.
« Il s’agit d’une parodie de justice. Des personnalités indépendantes du pouvoir doivent être présentes à cette audience en appel. Nous demandons que Shirin Ebadi, Prix Nobel de la paix et présidente du Cercle des Défenseurs des droits de l’homme puisse y assister « , a déclaré Reporters sans frontières.