(RSF/IFEX) – Dans une lettre adressée au ministre des Affaires étrangères du gouvernement intérimaire, Abdullah Abdullah, RSF s’est félicitée de l’identification des meurtriers de Maria Grazia Cutuli, correspondante du quotidien italien « Corriere Della Serra », Harry Burton et Azizullah Haidari, respectivement cameraman et photographe pour l’agence de presse Reuters, et Julio Fuentes, journaliste du quotidien espagnol […]
(RSF/IFEX) – Dans une lettre adressée au ministre des Affaires étrangères du gouvernement intérimaire, Abdullah Abdullah, RSF s’est félicitée de l’identification des meurtriers de Maria Grazia Cutuli, correspondante du quotidien italien « Corriere Della Serra », Harry Burton et Azizullah Haidari, respectivement cameraman et photographe pour l’agence de presse Reuters, et Julio Fuentes, journaliste du quotidien espagnol « El Mundo ». « Un jour après l’agression de deux journalistes en Afghanistan, cette avancée ne peut qu’encourager les autorités à redoubler d’efforts afin que les attaques délibérées à l’encontre des journalistes ne restent pas impunies », a déclaré Robert Ménard, secrétaire général de l’organisation. RSF a demandé au ministre de tout mettre en oeuvre afin que les meurtriers soient arrêtés au plus vite et traduits en justice, et souhaite l’ouverture d’une enquête permettant d’établir les circonstances exactes du décès de Johanne Sutton, Pierre Billaud et Volker Handloik, tués le 11 novembre 2001 dans une embuscade tendue par les taliban (consulter des alertes d’IFEX des 13 et 12 novembre 2001).
Selon les informations recueillies par RSF, Antonio Martino, ministre italien de la Défense, a rapporté les détails de son entrevue avec le ministre de la Défense afghan, le général Mohammad Qasim Fahim. Ce dernier lui aurait annoncé avoir identifié les meurtriers des quatre journalistes tués, le 19 novembre, lors d’une embuscade tendue sur la route Kaboul-Jalalabad. Un suspect est actuellement interrogé par la police.
Le 10 février 2002, le ministre de l’Intérieur, Yunus Qanuni, avait déclaré que les autorités avaient rassemblé des preuves contre deux suspects, l’un d’eux ayant avoué être impliqué dans le quadruple meurtre. Selon un responsable, l’individu avait conduit les autorités sur le lieu de l’embuscade et leur avait montré des effets personnels appartenant aux quatre journalistes assassinés.