(RSF/IFEX) – Reporters sans frontières lance un appel urgent à la libération de Tchanguiz Vatankhah, directeur de la station communautaire Radio Brakoss et président de l’Union des radios privées du Tchad (URPT). Son état de santé s’est nettement dégradé, selon le témoignage d’un militant des droits de l’homme qui a pu le rencontrer en détention. […]
(RSF/IFEX) – Reporters sans frontières lance un appel urgent à la libération de Tchanguiz Vatankhah, directeur de la station communautaire Radio Brakoss et président de l’Union des radios privées du Tchad (URPT). Son état de santé s’est nettement dégradé, selon le témoignage d’un militant des droits de l’homme qui a pu le rencontrer en détention.
Arrêté le 28 avril 2006 et détenu depuis au commissariat central de N’Djamena en dehors de toute procédure judiciaire, Tchanguiz Vatankhah observe une grève de la faim depuis début mai pour exiger de pouvoir rencontrer son avocat. Diabétique, il n’a accepté aucun traitement pour protester contre les conditions de sa détention.
Selon le président de l’association tchadienne Droits de l’homme sans frontières (DHSF), Deuzoumbé Daniel Passalet, qui a pu le voir brièvement le 16 mai dans l’après-midi, Tchanguiz Vatankhah s’est blessé au dos après avoir chuté sous la douche en raison de sa faiblesse physique. Un médecin a pu l’examiner, lui prescrire un traitement et une radiographie. « Nous sommes très inquiets. Il est en très mauvais état et ne peut pas marcher », a-t-il ajouté.
Pendant sa détention, Tchanguiz Vatankhah a également signé un document dans lequel il s’engage à ne plus s’immiscer dans les affaires politiques tchadiennes et à démissionner de sa fonction de président de l’URPT. Ce document précise également qu’il n’a pas été maltraité pendant son incarcération.