(RSF/IFEX) – RSF prend acte de la reprise des émissions, le 18 février 2005, des stations Radio Fréquence 1, Radio Carré Jeune, Radio Djabal’nour et Radio Zion, des télévisions privées TV7 et Zion, ainsi que de Radio Lumière, le 21 février, après leur fermeture pendant plus d’une semaine. « Nous demandons la réouverture de tous les […]
(RSF/IFEX) – RSF prend acte de la reprise des émissions, le 18 février 2005, des stations Radio Fréquence 1, Radio Carré Jeune, Radio Djabal’nour et Radio Zion, des télévisions privées TV7 et Zion, ainsi que de Radio Lumière, le 21 février, après leur fermeture pendant plus d’une semaine.
« Nous demandons la réouverture de tous les médias togolais, a déclaré RSF. Nous suivrons de près les relations entre le gouvernement, la Haute Autorité de l’audiovisuel et de la communication (HACC) et les professionnels des médias », a affirmé l’organisation.
Neuf radios et télévisions togolaises avaient été fermées entre le 7 et le 15 février dernier, pour des « raisons fiscales » et/ou pour « incitation à la désobéissance civile et à la révolte ».
« Nous avons engagé des négociations avec la HAAC et le ministre de la Communication qui se sont achevées vendredi [18 février] tard dans la nuit. Le problème des radios et des télévisions avait été posé au président de la République et, selon le ministre, le chef de l’Etat a accepté que les radios reprennent leurs émissions », a déclaré Jacques Djakouti, président de l’Union des radios et télévisions libres du Togo (URATEL), à RSF.
Trois autres stations privées Radio Nana FM, Radio Kanal FM et Radio Nostalgie, devraient reprendre leurs émissions le 21 ou le 22 février, a précisé l’URATEL. Elles devaient auparavant retirer leur plainte contre la HAAC qui les avaient suspendues pour « incitation à la haine et à la révolte », sur la base d’un nouveau code de la presse que les médias incriminés jugeaient non promulgué.
Selon le directeur des programmes de Radio Nana FM, Faustin Woussou, les scellés posés par l’Autorité de réglementation des secteurs des postes et télécommunications (ART&P), pour non-paiement d’arriérés de redevances, ont été enlevés le 18 février par un huissier.