RSF appelle à l'annulation pure et simple de la condamnation de l'ancien journaliste tadjik.
Cet article a été initialement publié sur rsf.org le 22 août 2018.
Reporters sans frontières (RSF) salue la remise en liberté de Khaïroullo Mirsaïdov, ce 22 août. L’organisation appelle à l’annulation pure et simple de la condamnation de l’ancien journaliste tadjik.
Après plus de huit mois de détention, Khaïroullo Mirsaïdov est enfin libre. Le 22 août 2018, le tribunal régional de Khoudjand, dans le nord du Tadjikistan, a commué la peine de douze ans de prison prononcée contre lui en réparations financières.
« Nous sommes profondément soulagés de savoir Khaïroullo Mirsaïdov en liberté, déclare Johann Bihr, responsable du bureau Europe de l’Est et Asie centrale de RSF. Les autorités tadjikes doivent désormais l’innocenter et lever la chape de plomb qu’elles font peser sur les médias. »
Comme en première instance, l’ancien journaliste, devenu directeur de l’équipe nationale de comedy club, a été reconnu coupable de « détournement de fonds publics », « falsification de documents » et « dénonciation calomnieuse ». Mais le tribunal régional de Khoudjand l’a cette fois condamné à une amende de 80 000 somoni (environ 7300 euros) et à une retenue sur salaire de 20% pendant deux ans.