Injustement condamné à six mois de prison, Hanevy Ould Dehah aurait dû sortir de prison le 24 décembre 2009.
(RSF/ IFEX) – Reporters sans frontières demande, une nouvelle fois, la libération immédiate du directeur du site Taqadoumy, Hanevy Ould Dehah, et l’abandon des charges qui pèsent contre lui. La prochaine séance de son procès, qui a rouvert le 1er février 2010, doit se tenir le 4 février. Cette nouvelle juridiction doit réexaminer toute l’affaire, comme si le premier procès, tenu en été 2009, n’avait pas eu lieu. Pourtant, elle n’a fait qu’ordonner au parquet de corriger les erreurs de procédure dénoncées par la défense, sans statuer sur la détention arbitraire ou sur les faits à l’origine de l’affaire.
« Les autorités doivent savoir que tous les regards sont tournés vers elles, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays. La Mauritanie doit prouver l’indépendance de sa justice et rendre à son citoyen l’innocence et la liberté qui lui reviennent », a déclaré Reporters sans frontières.
Injustement condamné à six mois de prison pour « atteinte aux bonnes mœurs », Hanevy Ould Dehah est manifestement victime d’un acharnement des autorités judiciaires. Ayant terminé de purger sa peine le 24 décembre 2009, il aurait dû sortir de prison à cette date, mais il est maintenu illégalement en prison depuis.
Voir l’interview donnée à Reporters sans frontières, le 8 janvier 2010, par Hacen Ould Lebatt, webmaster de la page française du site Taqadoumy : http://www.rsf.org/Le-directeur-du-site-Taqadoumy,36103.html
Voir l’interview de l’avocat de Hanevy Ould Dehah, Me Brahim Ould Ebety, le 13 janvier 2010 à Reporters sans frontières : http://www.rsf.org/Le-directeur-du-site-Taqadoumy,36103.html