(RSF/IFEX) – RSF exige la libération de Reza Alijani, rédacteur en chef du mensuel « Iran-e-Farda » et lauréat du prix RSF – Fondation de France 2001, de Hoda Saber, l’un des dirigeants de « Iran-e-Farda », et de Taghi Rahmani, journaliste à l’hebdomadaire « Omid-e-Zangan ». Tous les trois sont emprisonnés depuis le 14 juin 2003 sans motif. Le 1er […]
(RSF/IFEX) – RSF exige la libération de Reza Alijani, rédacteur en chef du mensuel « Iran-e-Farda » et lauréat du prix RSF – Fondation de France 2001, de Hoda Saber, l’un des dirigeants de « Iran-e-Farda », et de Taghi Rahmani, journaliste à l’hebdomadaire « Omid-e-Zangan ». Tous les trois sont emprisonnés depuis le 14 juin 2003 sans motif.
Le 1er mai 2004, Alijani avait appris que leur procès en appel, concernant une affaire remontant à 2001, s’était tenu en l’absence des accusés et de leurs avocats. Alijani a été condamné à quatre ans de prison, Saber à cinq ans et demi et Rahmani à sept ans.
« Opacité et déni de justice continuent de caractériser les détentions et les procès, comme en témoignent ces trois affaires. Au moment où la plus haute autorité de la justice iranienne, Mahmoud Hachemi Chahroudi, annonce des mesures visant au respect de la loi en Iran, notamment en ce qui concerne les droits des accusés à avoir un avocat et un procès juste et équitable, et alors que le Parlement a adopté, le 6 mai, une loi interdisant la torture et garantissant les droits du citoyen, ces trois journalistes, en détention arbitraire depuis près d’un an, sont condamnés en appel, sans même avoir pu assister à leur procès. Tout porte à croire que les autorités judiciaires cherchent un prétexte pour justifier cette incarcération arbitraire, quitte à faire régner la plus grande confusion dans les procédures et les motifs de détention. Nous exigeons la libération de ces journalistes », a déclaré RSF.