(RSF/IFEX) – Dans une lettre adressée au directeur du Service national d’information (NIS, services secrets), Lim Dong-Won, RSF a protesté contre l’interdiction faite au dissident nord-coréen Hwang Jang-Yop, de s’adresser à la presse et de publier une revue. L’organisation de défense de la liberté de la presse a demandé au directeur du NIS de revenir […]
(RSF/IFEX) – Dans une lettre adressée au directeur du Service national d’information (NIS, services secrets), Lim Dong-Won, RSF a protesté contre l’interdiction faite au dissident nord-coréen Hwang Jang-Yop, de s’adresser à la presse et de publier une revue. L’organisation de défense de la liberté de la presse a demandé au directeur du NIS de revenir sur cette décision qui va à l’encontre du pluralisme de l’information défendu par le président Kim Dae-jung. Robert Ménard, le secrétaire général de l’organisation, a déclaré que « cette décision est en contradiction avec les engagements internationaux de la Corée du Sud en faveur de la liberté d’expression », notamment l’article 19 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, ratifié par ce pays.
Selon les informations obtenues par RSF, le NIS a interdit, mi novembre, à Hwang, un des principaux dissidents nord-coréens réfugiés en Corée du Sud, de rencontrer des journalistes et des hommes politiques, de donner son avis publiquement, de publier un livre, de participer à des initiatives de la société civile en faveur de la Corée du Nord et de publier la lettre d’information
« Réunification nationale » de l’Association des transfuges, dont il est le président d’honneur. Selon le NIS, cette mesure vise à le protéger « d’attaques terroristes ».