Reporters sans frontières dénonce avec la dernière énergie la condamnation de Daher Ahmed Farah, le 2 juillet 2013, à deux mois de prison ferme à la prison centrale de Gabode, dans la ville de Djibouti.
MISE À JOUR de Reporters sans frontières: Un ancien journaliste et opposant politique remis en liberté après un mois et demi derrière les barreau (20 août 2013)
Reporters sans frontières dénonce avec la dernière énergie la condamnation de Daher Ahmed Farah, le 2 juillet 2013, à deux mois de prison ferme à la prison centrale de Gabode, dans la ville de Djibouti. L’ancien journaliste et opposant politique a été convoqué à huit heures du matin suite à sa condamnation par la Cour d’appel, le 26 juin 2013, pour refus d’exécution judiciaire. Daher Ahmed Farah a été immédiatement incarcéré, sans avoir comparu devant un juge ou avoir été présenté devant le parquet.
« La nature arbitraire du processus juridique dans l’affaire Daher Ahmed Farah est un précédent injuste et inacceptable à Djibouti » a déclaré Reporters sans frontières. « Ces développements sont en contradiction avec l’ouverture du dialogue avec l’opposition annoncée par le président Ismail Omar Guelleh le 27 juin dernier. »
« Nous dénonçons cette stratégie de harcèlement des acteurs de l’information et de l’opposition et demandons la remise en liberté immédiate et sans conditions de l’ancien journaliste » a déclaré l’organisation.
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