Moses Richards purgeait une peine de prison de deux ans pour sédition et de six mois pour "transmission de fausses informations" au cabinet du président Jammeh.
(MFWA/IFEX) – Un avocat gambien qui a été condamné à la prison le 19 septembre 2011 pour avoir prétendument transmis de fausses informations au cabinet du président Yahya Jammeh a été accordé la grâce présidentielle et remis en liberté.
Jusqu’à sa remise en liberté le 14 octobre 2011, Moses Richards purgeait une peine de prison de deux ans pour sédition et de six mois pour « transmission de fausses informations » au cabinet du président Jammeh. Les deux peines étaient à purger simultanément.
Les inculpations portées contre Richards proviennent d’une lettre qu’il a rédigée au nom de Pa Ebrima Colley, son client, au shérif de la Haute Cour de Banjul. La lettre aurait indiqué que le cabinet du président Jammeh a ordonné au shérif de surseoir à l’exécution du jugement dans un litige foncier opposant deux familles d’une ville de la région occidentale de la Gambie.
Les sources de la Fondation pour les Média en Afrique de l’Ouest (MFWA) ont rapporté que Richards, ancien juge de la Haute Cour, a été libéré après que son appel à la clémence adressé au Président Jammeh a été accordé.
Lors de sa défense, Richards a soutenu qu’il n’a rien rédigé de méprisant à l’encontre du président, ni n’a transmis de fausses informations au shérif.