(RSF/IFEX) – RSF exprime son inquiétude après l’enlèvement par des inconnus d’Ali Astamirov, correspondant de l’Agence France-Presse (AFP) en Ingouchie. « Cette région a toujours été dangereuse pour les journalistes et plusieurs d’entre eux ont déjà été kidnappés par des hommes armés », a déclaré Robert Ménard, secrétaire général de l’organisation. RSF a demandé aux autorités russes […]
(RSF/IFEX) – RSF exprime son inquiétude après l’enlèvement par des inconnus d’Ali Astamirov, correspondant de l’Agence France-Presse (AFP) en Ingouchie.
« Cette région a toujours été dangereuse pour les journalistes et plusieurs d’entre eux ont déjà été kidnappés par des hommes armés », a déclaré Robert Ménard, secrétaire général de l’organisation. RSF a demandé aux autorités russes et ingouches de mener une enquête sérieuse et impartiale afin de retrouver au plus vite ce journaliste.
Selon l’AFP, Astamirov a été emmené de force, le 4 juillet 2003, à Nazran (Ingouchie), par trois hommes armés, dont deux masqués, selon deux autres journalistes témoins de la scène. Le journaliste a été menacé avec une arme et poussé dans une voiture blanche sans plaque d’immatriculation. Le 6 juillet, le parquet de Nazran a affirmé avoir ouvert une enquête sur la disparition du journaliste.
Astamirov, de nationalité tchétchène, collaborait avec l’AFP depuis plus d’un an, et couvrait les événements en Ingouchie et en Tchétchénie. Ces derniers mois, il avait reçu plusieurs appels téléphoniques anonymes le menaçant.