Le directeur général de Planète FM, Mandian Sidibé, a été inculpé de diffamation pour des commentaires qu’il a fait lors d’un programme de radio. Planète FM, dont le propriétaire est un chef d’opposition franc, a fait l’objet d’une série d’attaques, y compris des coups de fusil tirés par des policiers armés.
Le directeur général de Planète FM, Mandian Sidibé, a été inculpé de diffamation et placé sous contrôle judiciaire par un tribunal d’instance de Conakry, la capitale, pour des commentaires qu’il a fait lors d’un programme de radio.
L’inculpation de diffamation a fait suite à une plainte déposée contre lui par la Cour de Dixinn, anciennement connu sous le nom de Cabinet du Président de la République.
Pour confirmer l’inculpation le 4 juillet 2013, Maître Souleymane Baldé, l’avocat de Sidibé, a expliqué que la Cour de Dixinn a accusé Sidibé d’avoir tenu des propos diffamatoires lors d’un débat sur les ondes de sa station de radio, Planète FM.
Selon les plaignants, Sidibé a dit qu’ « il y a des gens qui sont prêts à empêcher la tenue des élections législatives en Guinée… des querelles intestines au sein du parti au pouvoir, le RPG, qui ont tendance à ne donner aucune chance à l’organisation des élections à la date prévue. Sachez que des menaces de kidnapping et d’élimination physique pèsent sur moi ».
La Fondation pour les Médias en Afrique de l’Ouest (MFWA) s’inquiète au sujet de cette inculpation de diffamation portée contre le journaliste et fait appel à un procès juste et expéditif.
Nous faisons appel aux associations et groupes de médias de se solidariser avec Sidibé, étant donné les agressions subies ces derniers mois par lui et Planète FM.
Planète FM, dont le propriétaire est Abubacarr Sylla, un chef d’opposition franc, a fait l’objet d’une série d’attaques, y compris des coups de fusil tirés par des policiers armés.
Sidibé a récemment survécu à une suspension d’un mois que le Conseil national de la Communication (CNC), l’instance de régulation des médias, lui a infligée. Toutefois, cette suspension a été annulée par la Cour Suprême sur l’intervention du Procureur général et ministre de la Justice.