Victor Kwawukume a souligné que sans l'intervention d’un agent de police, ses agresseurs l’auraient tapé impitoyablement.
(MFWA/IFEX) – Le 10 juin 2012, le correspondant régional du journal d’état Daily Graphic pour la Région de la Volta, Victor Kwawukume, a été attaqué par quatre policiers lorsqu’il était en train de couvrir leurs brutalités au cour d’une manifestation des habitants d’Anlokordzi, à Ho, la capitale régionale.
D’après un reportage à la une de l’édition de 11 juin du journal d’état, les policiers « se sont précipités sur le journaliste, l’ont giflé sur le visage tout en le frappant violemment sur la tête avant de saisir son appareil photo ».
Le président régional de l’Association des Journalistes du Ghana (GJA), M. Kwawukume, en confirmant cet incident à la Fondation pour les Media de l’Afrique de l’Ouest a insisté que sans l’intervention d’un agent de police, ses agresseurs l’auraient tapé impitoyablement.
”J’ai des douleurs dans la tête à ce moment même. Le policier m’a frappe au même endroit de la tête où je me suis blessé dans un accident voilà exactement un an. Mon appareil m’a été restitué au commissariat municipal de la police à Ho après qu’ils m’ont fait supprimer les photos que j’avais prises », a t-il expliqué.
Kwawukume a affirmé qu’il a été autorisé à quitter l’hôpital après avoir été soigné.
Les manifestants agités s’étaient rassemblés dans les rues où ils faisaient bruler des pneus en guise de protestation contre une opération antidrogue effectuée par la police sur des gens soupçonnés d’être des narcotrafiquants, action qui a résulté dans la mort d’un des suspects.