(FIJ/IFEX) – Ci-dessous, un communiqué de presse de la FIJ: La FIJ condamne l’agression d’un journaliste par des frères du Président du Togo La Fédération Internationale des Journalistes (FIJ) a condamné aujourd’hui l’agression de Yves Kpeto, un journaliste de la radio privée Nana Fm, par deux frères du Président de la République du Togo, l’accusant […]
(FIJ/IFEX) – Ci-dessous, un communiqué de presse de la FIJ:
La FIJ condamne l’agression d’un journaliste par des frères du Président du Togo
La Fédération Internationale des Journalistes (FIJ) a condamné aujourd’hui l’agression de Yves Kpeto, un journaliste de la radio privée Nana Fm, par deux frères du Président de la République du Togo, l’accusant d’avoir critiqué leur père, le précédent Président.
Le dimanche 5 novembre aux environs de 19 heures, deux frères du président Faure Gnassingbé, qui sont aussi des fils du défunt Président Gnassingbé Eyadema, ont agressé Kpeto au cours d’une célébration dans le quartier Agoényivé de Lomé. Ils ont accusé Kpeto et ses collègues d’avoir constamment critiqué leur père et d’avoir biaisé la couverture des événements après sa mort.
Ceci est le dernier cas de harcèlements impliquant la famille du Président.
En septembre dernier, après la diffusion d’un communiqué des clubs de football opposés à une décision de la Fédération Togolaise de Football (FTF), un journaliste de la radio Radio Sport FM a été harcelé par des hommes du Lieutenant-colonel Rock Balakiyem Gnassingbé, Président de la FTF et un autre frère du Président.
« Nous condamnons cette agression, » a dit Gabriel Baglo, Directeur du bureau Afrique de la FIJ. « Nul n’est au-dessus de la loi et ne doit se rendre justice. Les autorités togolaises doivent s’assurer que ces hommes soient tenus responsables de leurs actes et que les membres de la famille du Président ne puissent plus intimider et harceler les journalistes. »
L’Union des Journalistes Indépendants du Togo (UJIT), l’Union des Radios et Télévisions Libres du Togo (URATEL) et l’Observatoire Togolais des Médias (OTM) ont protesté contre cette agression et entendent donner dans les jours qui viennent une suite appropriée à cette agression.
La FIJ représente plus de 500 000 journalistes dans plus de 110 pays.