(RSF/IFEX) – Reporters sans frontières demande aux autorités de New Delhi de faire toute la lumière sur les motifs de l’arrestation de Pittala Srisailam, rédacteur en chef de la chaîne de télévision en ligne Musi TV ( http://www.musitv.com ), le 4 décembre 2007, dans l’État de l’Andhra Pradesh (Est). Il allait interviewer un chef du […]
(RSF/IFEX) – Reporters sans frontières demande aux autorités de New Delhi de faire toute la lumière sur les motifs de l’arrestation de Pittala Srisailam, rédacteur en chef de la chaîne de télévision en ligne Musi TV ( http://www.musitv.com ), le 4 décembre 2007, dans l’État de l’Andhra Pradesh (Est). Il allait interviewer un chef du Parti communiste indien – Maoïste (PCI-m). Il est accusé d’être un « messager » des maoïstes.
Le journaliste a été détenu pendant trente heures avant d’être inculpé et écroué. Lors de son transfert de la prison d’Ongol à la prison de Nellore, dans l’Andhra Pradesh, le journaliste a déclaré à la presse: « J’ai été enlevé par la police et accusé d’être un messager des maoïstes. J’ai également été torturé lors de ma détention pour avouer des choses dont je ne connais même pas l’existence. Je n’ai absolument aucun lien avec les maoïstes, j’étais là pour faire mon travail de journaliste: une interview. »
Sa famille et ses collègues ont rencontré le ministre de l’Intérieur de l’Andhra Pradesh, Jana Reddy, pour l’instant sans résultats.
Musi TV soutient l’indépendance de la région de Telangana. Il diffuse en ligne des nouvelles locales et des comptes rendus de réunions politiques et de manifestations. La police d’Hyderabad a récemment menacé Pittala Srisailam des « pires conséquences » s’il continuait de travailler pour ce média.
Une pétition adressée au gouvernement indien pour demander la libération du journaliste est disponible sur: http://www.petitiononline.com/musitv/petition.html