(RSF/IFEX) – V. M. Sathish, journaliste indépendant collaborant à divers médias anglophones à Dubaï, a été brièvement détenu par la police, le 13 décembre 2005. Son passeport a été confisqué le même jour, après qu’il avait été accusé d’avoir diffusé de fausses informations dans un article publié par le quotidien « Khaleej Times », le 22 août […]
(RSF/IFEX) – V. M. Sathish, journaliste indépendant collaborant à divers médias anglophones à Dubaï, a été brièvement détenu par la police, le 13 décembre 2005. Son passeport a été confisqué le même jour, après qu’il avait été accusé d’avoir diffusé de fausses informations dans un article publié par le quotidien « Khaleej Times », le 22 août 2005.
« Nous demandons que V. M. Sathish puisse récupérer son passeport dans les plus brefs délais. Il est primordial que ce journaliste recouvre immédiatement sa liberté de mouvement et que la police de Dubaï cesse de le harceler, a déclaré Reporters sans frontières. Que l’on puisse arrêter et poursuivre un journaliste pour une histoire aussi ridicule, cela dépasse l’entendement. »
V. M. Sathish a été convoqué, le 13 décembre 2005, par le bureau du procureur de Dubaï. Le journaliste a été interrogé et placé en détention.
Le 22 août, V. M. Sathish avait rédigé un article, publié dans le « Khaleej Times », dénonçant l’obligation signifiée aux 400 employés de la bijouterie Alukkas, de raser leurs barbes et moustaches. Le directeur de la bijouterie, Joy Alukkas, avait déposé une plainte contre le journaliste à la suite de cet article.
Contacté par Reporters sans frontières, V. M. Sathish a déclaré se sentir « emprisonné » et ajouté que son incapacité à pouvoir se déplacer librement dans la région nuisait à son travail de journaliste. « Etre traité de cette façon, comme un criminel, par la police de Dubaï. . . On m’a passé les menottes et emprisonné . . . pour avoir écrit une histoire sur des moustaches ! », s’est-il indigné.