(JED/IFEX) – Jean-Marie Basa Ndjankolo, journaliste à « L’Alarme », un hebdomadaire paraissant à Kinshasa, a été arrêté le mardi 17 octobre 2000, aux environs de l’Université de Kinshasa, par un goupe de dix militaires des Forces armées congolaises (FAC). Il a été conduit hors de Kinshasa dans un campement militaire situé au quartier « Joli-Site », à 80 […]
(JED/IFEX) – Jean-Marie Basa Ndjankolo, journaliste à « L’Alarme », un hebdomadaire paraissant à Kinshasa, a été arrêté le mardi 17 octobre 2000, aux environs de l’Université de Kinshasa, par un goupe de dix militaires des Forces armées congolaises (FAC). Il a été conduit hors de Kinshasa dans un campement militaire situé au quartier « Joli-Site », à 80 km de Kinshasa, sur la route qui mène à Matadi (Province du Bas-Congo), avant d’être ramené, le mercredi 18 octobre, caché dans le coffre d’une voiture, au Camp militaire Kokolo à Kinshasa/Bandalungwa. Basa a été libéré le mardi 24 octobre.
Le journaliste a été entendu sur procès verbal à trois reprises. Il lui était reproché d’avoir « mis à découvert des secrets militaires ». Le journal « L’Alarme », sous la plume de Basa, avait publié un article intitulé : « Le commandant John Lunkundu met fin à l’insécurité au quartier Mbanza Lemba, Livulu et Righini ». Dans cet article, apparemment positif, le journaliste donne des pistes sur les techniques utilisées pour combattre la criminalité dans ce secteur de la ville de Kinshasa. Pendant sa détention, le journaliste affirme avoir été battu quotidiennement.