(RSF/IFEX) – Reporters sans frontières salue la libération d’Evariste Ramanantsoavina, relâché le 20 mai 2009 aux alentours de 17h00 (heure locale). Celui-ci était détenu depuis le 5 mai 2009. « Nous somme soulagés de savoir Evariste Ramanantsoavina enfin libre. Il est déplorable cependant que celui-ci ait passé quinze jours sous les verrous alors que les autorités […]
(RSF/IFEX) – Reporters sans frontières salue la libération d’Evariste Ramanantsoavina, relâché le 20 mai 2009 aux alentours de 17h00 (heure locale). Celui-ci était détenu depuis le 5 mai 2009.
« Nous somme soulagés de savoir Evariste Ramanantsoavina enfin libre. Il est déplorable cependant que celui-ci ait passé quinze jours sous les verrous alors que les autorités ne détenaient aucune preuve sérieuse de sa culpabilité, » a déclaré l’organisation.
Relaxé au bénéfice du doute assorti d’une amende de 1 millions d’Aiary (environ 371 euros), le journaliste de Radio Mada a retrouvé sa liberté suite au verdict du tribunal d’Antananarivo, émis le 20 mai 2009 entre 12 h00 et 14h00. De nombreux journalistes étaient présents lors du verdict malgré l’absence du principal intéressé resté en détention.
Sous mandat de dépôt depuis le 7 mai 2009, le journaliste était détenu à la prison de Antanimora située dans la capitale. Evariste Ramanantsoavina était accusé de six chefs d’inculpation dont « incitation à la révolte contre les institutions de la République ».
Le 5 mai, à 5h00 du matin, un groupe de militaires cagoulés s’était rendu au domicile d’Evariste Ramanantsoavina pour l’interpeller. Il avait été demandé au journaliste de révéler la localisation du siège de Radio Mada. Après que le journaliste s’était exécuté sous la contrainte, les militaires s’étaient rendus sur les lieux pour confisquer les équipements et démonter l’émetteur.
Depuis le changement de gouvernement à Madagascar, Radio Mada, proche de l’ex-président en exil, Marc Ravalomanana, diffusait clandestinement depuis un lieu tenu secret.