(RSF/IFEX) – RSF s’inquiète du sort du journaliste français Morad Aït-Habbouche, détenu depuis le 22 septembre 2003 à Moroni et inculpé de « tentative de coup d’Etat ». « Nous ne comprenons pas cette accusation. Ce journaliste était aux Comores pour un reportage. Les autorités doivent absolument donner plus d’informations sur cette affaire et libérer ce reporter au […]
(RSF/IFEX) – RSF s’inquiète du sort du journaliste français Morad Aït-Habbouche, détenu depuis le 22 septembre 2003 à Moroni et inculpé de « tentative de coup d’Etat ».
« Nous ne comprenons pas cette accusation. Ce journaliste était aux Comores pour un reportage. Les autorités doivent absolument donner plus d’informations sur cette affaire et libérer ce reporter au plus vite », a déclaré RSF dans un communiqué.
Aït-Habbouche, journaliste français en reportage pour la chaîne de télévision Canal Plus, a été interpellé à son hôtel de Moroni le 22 septembre et conduit dans les locaux de la gendarmerie. Quelques heures plus tard, Said Larifou, avocat et chef d’un parti politique d’opposition (le Rassemblement pour une initiative de développement avec une jeunesse avertie, Ridja), a été arrêté à son tour alors qu’il s’était présenté à la gendarmerie pour demander des nouvelles du reporter.
Le 23 septembre, selon l’agence de presse Pana, le procureur de la République des Comores, Idi Bazia, a indiqué que Aït-Habbouche, Larifou et d’autres personnes non identifiées avaient été inculpées de « tentative de coup d’Etat ».