(JED/IFEX) – Raymond Kabala, directeur de publication du journal « Alerte Plus », paraissant à Kinshasa, a été libéré, le 6 mars 2003 dans l’avant-midi, après avoir purgé une peine de prison de sept mois et quatorze jours. Kabala avait été arrêté le 19 juillet 2002, jugé et condamné au premier degré à douze mois de prison […]
(JED/IFEX) – Raymond Kabala, directeur de publication du journal « Alerte Plus », paraissant à Kinshasa, a été libéré, le 6 mars 2003 dans l’avant-midi, après avoir purgé une peine de prison de sept mois et quatorze jours.
Kabala avait été arrêté le 19 juillet 2002, jugé et condamné au premier degré à douze mois de prison ferme pour « imputations dommageables » à l’endroit de Mwenze Kongolo, ministre suspendu de la Sécurité et de l’ordre public. Au second degré, le tribunal de Grande Instance de Kinshasa/N’Djili avait ramené cette peine à sept mois de prison ferme. Le journaliste avait publié un article dans lequel il avait affirmé que Kongolo avait été empoisonné.
Les sept mois ont été totalement accomplis le 19 février. Curieusement, le journaliste a purgé quatorze jours de plus suite à la mauvaise interprétation par l’administration pénitentiaire des décisions prises par le premier et le second juge. Au lieu de ne considérer que la décision rendue par le juge d’appel, l’administration pénitentiaire a voulu cumuler les peines de douze et sept mois de prison ferme prononcés par les tribunaux de paix et de Grande Intance de Kinshasa/N’Djili.
Le ministre des Droits Humains, Ntumba Luaba, à qui JED avait signalé cette violation de la loi au cours d’une audience le 3 mars, s’est personnellement investi pour que Kabala recouvre sa liberté.