(RSF/IFEX) – Reporters sans frontières dénonce la décision des autorités fidjiennes d’interdire l’accès à son territoire au journaliste néo-zélandais Michael Field et l’existence d’une liste noire de journalistes étrangers. Dans la soirée du 14 juin 2007, Michael Field, collaborateur du groupe de presse Fairfax, a été interpellé à l’aéroport de Suva, puis expulsé. Il a […]
(RSF/IFEX) – Reporters sans frontières dénonce la décision des autorités fidjiennes d’interdire l’accès à son territoire au journaliste néo-zélandais Michael Field et l’existence d’une liste noire de journalistes étrangers. Dans la soirée du 14 juin 2007, Michael Field, collaborateur du groupe de presse Fairfax, a été interpellé à l’aéroport de Suva, puis expulsé. Il a été bien traité et un officier de l’immigration lui a même exprimé ses regrets de voir que son nom était inscrit sur une liste noire. D’autres journalistes présents sur le même vol n’ont pas été inquiétés.
C’était la première fois que le reporter tentait de se rendre dans le pays depuis le coup d’Etat militaire de décembre 2006. Il souhaitait couvrir la crise diplomatique entre les Fidji et la Nouvelle-Zélande dont l’ambassadeur vient d’être déclaré persona non grata par le gouvernement fidjien. Interrogé par Reporters sans frontières, Michael Field a lié cette interdiction de territoire à ses nombreux articles sur la situation aux Fidji. « Ce n’est pas la première fois que je suis refoulé, mais cette fois, cela se produit dans un contexte de pressions croissantes sur les journalistes fidjiens », a estimé l’ancien correspondant de l’AFP dans le Pacifique.