(RSF/IFEX) – RSF demande la libération immédiate et sans conditions du journaliste Carlos Raleiras, qui a été attaqué et enlevé par des hommes armés, le 14 novembre 2003, au sud de l’Irak, non loin de la frontière koweïtienne. L’organisation demande également aux forces britanniques contrôlant la région de mettre en oeuvre tous les moyens de […]
(RSF/IFEX) – RSF demande la libération immédiate et sans conditions du journaliste Carlos Raleiras, qui a été attaqué et enlevé par des hommes armés, le 14 novembre 2003, au sud de l’Irak, non loin de la frontière koweïtienne. L’organisation demande également aux forces britanniques contrôlant la région de mettre en oeuvre tous les moyens de recherche et d’enquête nécessaires pour retrouver le plus rapidement possible la trace des ravisseurs du journaliste.
« Nous sommes très inquiets du sort de ce journaliste. Les conditions de sécurité sont extrêmement préoccupantes pour tous les journalistes travaillant en Irak », a déclaré Robert Ménard, secrétaire général de l’organisation, avant d’ajouter : « Nous appelons toutes les parties en présence – les armées occidentales, les groupes armés et les groupes de bandits – à respecter les membres de la presse qui sont des observateurs et des témoins neutres en mission sur le terrain ».
Le journaliste portugais Raleiras, envoyé spécial de la radio privée portugaise TSF, circulait en convoi de plusieurs voitures en direction de Bassorah (sud de l’Irak), sans protection militaire, lorsque celui-ci a été attaqué par des hommes armés non-identifiés. Plusieurs heures après avoir disparu, il a contacté par téléphone l’agence de presse LUSA à Lisbonne et a déclaré : « J’ai été enlevé, la situation est très compliquée, je ne peux pas parler. Je me sers de ma radio. Je raccroche. » Une autre journaliste portugaise, Maria Joao Ruela, correspondante de la télévision privée SIC, a été blessée à la jambe dans l’attaque. Son état n’inspirerait plus d’inquiétude.