(JED/IFEX) – Jean-Marie Kanku, éditeur-directeur de publication de l’hebdomadaire « L’Alerte », a quitté, le 25 juillet 2005 en début de soirée, sa cellule du pavillon 6 du Centre Pénitentiaire et de Rééducation de Kinshasa (CPRK, ex-Prison centrale de Makala), à la suite d’une ordonnance de mise en liberté provisoire signée le même jour par Mundari Djo […]
(JED/IFEX) – Jean-Marie Kanku, éditeur-directeur de publication de l’hebdomadaire « L’Alerte », a quitté, le 25 juillet 2005 en début de soirée, sa cellule du pavillon 6 du Centre Pénitentiaire et de Rééducation de Kinshasa (CPRK, ex-Prison centrale de Makala), à la suite d’une ordonnance de mise en liberté provisoire signée le même jour par Mundari Djo Bamba, avocat général au Parquet général de Kinshasa/Gombe.
Le journaliste aurait payé une caution de 4 000 Francs congolais (environ 8 $US). Sa demande de liberté provisoire avait été introduite, via son avocat, Me Didier, le 22 juillet, en invoquant le fait que la mise en détention était une mesure exceptionnelle, conformément au Code de procédure pénale en vigueur, et qu’en l’espèce aucune fuite n’était à craindre.
Dans son édition n° 327 du 25 juillet, le journal « L’Alerte » a publié un droit de réponse de Catherine Nzuzi wa Mbombo, ministre de la Solidarité et des affaires humanitaires, intitulé : « A propos de l’article mettant en cause le Ministère de la Solidarité : Nzuzi wa Mbombo décline toute responsabilité sur les 300 000 $US ».