La peine octroyée à Walid Bahomane a été prolongée d'un an à dix-huit mois en prison, tandis qu’Abdelsamad Haydour a vu sa peine de trois ans de prison ferme confirmée en appel.
(RSF/IFEX) – Le 28 mars 2012 – Reporters sans frontières déplore le verdict rendu par la cour d’appel de Salé (près de Rabat), le 27 mars 2012, concernant la peine de Walid Bahomane. Le net-citoyen, condamné en première instance à un an de prison pour “atteinte à la sacralité du roi” sur Internet, a vu sa peine prolongée de six mois. Il passera donc dix-huit mois en prison.
Le 14 mars dernier, la cour d’appel de Taza (nord-est) a maintenu la condamnation d’Abdelsamad Haydour à trois ans de prison ferme, pour le même chef d’accusation.
L’organisation dénonce deux procès expéditifs et inéquitables. Ces peines particulièrement sévères contribuent à renforcer l’autocensure des net-citoyens.
Le Maroc a perdu trois places dans le classement mondial de la liberté de la presse 2011/2012, et se situe désormais au 138ème rang.