(RSF/IFEX) – Les forces de l’ordre ont interpellé, le 10 avril 2008, le photographe américain free-lance James Buck et son interprète Mohammed Saleh Ahmed Maraie. Les deux hommes ont été transférés au premier poste de police de Mahalla où ils ont passé la nuit. « Après avoir été menacés et intimidés par des policiers, nous avons […]
(RSF/IFEX) – Les forces de l’ordre ont interpellé, le 10 avril 2008, le photographe américain free-lance James Buck et son interprète Mohammed Saleh Ahmed Maraie. Les deux hommes ont été transférés au premier poste de police de Mahalla où ils ont passé la nuit.
« Après avoir été menacés et intimidés par des policiers, nous avons été présentés au procureur, vers 2 heures du matin (heure locale), lequel a prononcé notre libération. À la sortie du poste de police, nous avons de nouveau été interpellés, sans explication. Deux heures plus tard, les autorités m’ont libéré, mais mon interprète est toujours incarcéré », a déclaré James Buck à Reporters sans frontières.
Le photographe américain a refusé de quitter le poste de police sans son collaborateur et a menacé d’entamer une grève de la faim. Les policiers ne lui ont pas permis de rester sur place et lui ont déclaré qu’ils allaient transférer Mohammed Saleh Ahmed Maree au second poste de police de la ville.
James Buck, étudiant en journalisme à l’université californienne Berkeley, a été interpellé alors qu’il prenait des clichés de familles des individus arrêtés lors des manifestations du 6 avril. Les policiers égyptiens ont confisqué la carte mémoire de son appareil photo.
Enfin, le 11 avril, Nora Younis, blogueuse et collaboratrice du quotidien américain « The Washington Post », ainsi que les blogueurs Mona Seif et Malek Mostafa ont été immobilisés pendant quelques heures par la police qui a bloqué la route reliant Mahalla au Caire. Les clefs de leur voiture ont été confisquées. Ils ont été autorisés à repartir sous escorte policière.