Suite à la publication d'un article critiquant le chef suprême Nana Bosomprah, des gangsters ont menacé de "tirer sur et tuer Fred Tetteh Alarti-Amoako n'importe quand et n'importe où".
(MFWA/IFEX) – Fred Tetteh Alarti-Amoako, le correspondant de la région Brong Ahafo du « Daily Guide, » un journal privé basé à Accra, a déposé une plainte auprès de la Police de Sunyani, la capitale de la région, au sujet des menaces de mort qu’il aurait reçu de la part de gangsters de Nana Kwasi Bosomprah II, le chef suprême de Goaso, une ville de la région.
« J’ai récemment rédigé un article au sujet d’une agression présumée perpétrée contre la reine-mère par le chef suprême (Nana Bosomprah). Le chef et ses aides m’ont appelé et menacé de me tuer. Bien que j’ai déposé une plainte officielle auprès de la Police, je vis toujours dans un état de peur parce que je ne sais pas quand ils vont frapper », a indiqué Adomako dans un e-mail transmis le 14 octobre à la Fondation pour les Médias en Afrique de l’Ouest (MFWA).
Le 12 octobre, le journal « Daily Guide » a rapporté que les gangsters ont menacé de « tirer sur et de tuer Adomako n’importe quand et n’importe où » après avoir invoqué « les noms des dieux et des divinités puissants dans la région pour les tuer ».
Dans un article paru le 11 octobre à la page 2 du « Daily Guide » et titré : « Un chef passe une reine-mère à tabac en public », le journal a prétendu que Nana Bosomprah avait été reconnu coupable et condamné à payer des amendes par un comité d’enquête pour avoir dénigré sa couronne en se bagarrant en public.
Selon les responsables du journal, quand ils ont contacté Nana Bosomprah, il a menacé d’avoir affaire à eux s’ils publiaient un article quelconque sur lui puisqu’il n’avait commis aucun crime. Il a affirmé que l’allégation était une tentative par ses détracteurs de le déshonorer, tout en prétendant qu’ils ont confié au journal la tâche de ternir son image.
Nana Bosomprah a affirmé sur les antennes d’une station de radio basée à Accra, que c’était ses gars qui ont agressé la reine-mère et qu’il assumait la responsabilité de leur action.