(JED/IFEX) – Don John Bepengo, reporter-photographe sportif à l’hebdomadaire « The Post » paraissant à Kinshasa, a été violemment agressé, le 22 juin 2003 au Stade des Martyrs à Kinshasa, par le gardien de but de l’équipe nationale de Libye, Luis Agostino. Bepengo couvrait le match de football comptant pour la cinquième journée des éliminatoires de la […]
(JED/IFEX) – Don John Bepengo, reporter-photographe sportif à l’hebdomadaire « The Post » paraissant à Kinshasa, a été violemment agressé, le 22 juin 2003 au Stade des Martyrs à Kinshasa, par le gardien de but de l’équipe nationale de Libye, Luis Agostino.
Bepengo couvrait le match de football comptant pour la cinquième journée des éliminatoires de la 24ème Coupe d’Afrique des Nations opposant l’équipe nationale de la République démocratique du Congo à celle de la Libye. Le gardien de but de l’équipe libyenne venait d’écoper d’un carton rouge pour avoir porté la main sur le deuxième arbitre du match. En quittant le terrain, Agostino a donné un violent coup de poing au reporter-photographe Bepengo, dûment accrédité pour couvrir cette compétition sportive. Le journaliste s’en est tiré avec une blessure au dessus de l’oeil gauche et est tombé sur son bras gauche qui a connu une contusion. Ses deux appareils de photo ont été, par la même occasion, endommagés.
Le journaliste est membre de la section congolaise de l’Union des reporters photographes sportifs d’Afrique (URPSA) et portait clairement son macaron d’accès à la zone neutre du Stade des Martyrs où se déroulait la rencontre.
Dans une lettre de protestation adressée, le 23 juin, à Issa Hayatou, président de la Confédération Africaine de Football (CAF), JED a demandé à ce dernier une condamnation publique de cette agression, des sanctions exemplaires à l’endroit du joueur de Libye ainsi que la réparation de tous les préjudices subis par le journaliste. « L’acte posé par le gardien de but de l’équipe libyenne est non seulement en contradiction flagrante avec l’esprit du sport, mais constitue un déni du droit pour les journalistes couvrant les rencontres sportives de travailler en toute liberté », a dit JED.