(FIJ/IFEX) – Ci-dessous, un communiqué de presse de la FIJ: La FIJ appelle les autorités de la RDC à libérer une journaliste en détention La Fédération Internationale des Journalistes (FIJ) a appelé aujourd’hui les autorités de la République Démocratique du Congo (RDC) à libérer Noëlla Mwambikwa, une journaliste de la Radio Télévision nationale Congolaise (RTNC), […]
(FIJ/IFEX) – Ci-dessous, un communiqué de presse de la FIJ:
La FIJ appelle les autorités de la RDC à libérer une journaliste en détention
La Fédération Internationale des Journalistes (FIJ) a appelé aujourd’hui les autorités de la République Démocratique du Congo (RDC) à libérer Noëlla Mwambikwa, une journaliste de la Radio Télévision nationale Congolaise (RTNC), qui est détenue depuis son arrestation par les services des renseignements militaires mardi pour des liens présumés avec un chef rebelle.
« Nous condamnons la détention illégale de Noëlla et le harcèlement continu des professionnels des médias en RDC, » a dit Gabriel Baglo, Directeur du bureau Afrique de la FIJ. « Nous appelons les autorités militaires de Goma et de Kinshasa à la libérer immédiatement et sans condition. »
Noëlla Mwambikwa a été arrêtée par des agents du service de renseignements militaires mardi après-midi à l’aéroport de Goma dans l’Est de la RDC alors qu’elle allait rendre visite à sa famille. Selon le Syndicat National des Professionnels de la Presse (SNPP) de RDC la journaliste n’a encore été ni interrogée ni informée de la raison de son arrestation.
« Nous essayons en vain de joindre le Commandant de la 8ème Région militaire de Goma qui a ordonné l’arrestation pour en savoir plus sur la situation. Il nous a été dit qu’il est sur le terrain en raison des troubles dans la régions, » a dit Stanis Nkundiye, Secrétaire Général du SNPP.
Des sources locales indiquent que Mwambikwa a été arrêtée pour des liens présumés avec le Général Laurent Nkunda, un chef rebelle qui combat le gouvernement dans la partie orientale du pays. Ces deux dernières semaines de violents combats ont éclaté entre les hommes de Nkunda et l’armée.
La FIJ représente plus de 600 000 journalistes dans 114 pays du monde.