Sagesse Kamwira avait été enlevée par ar un groupe de six personnes armées non autrement identifiées le 29 octobre. Elle était accusée par ses ravisseurs de posséder des images et des éléments sonores d’un groupe de bandits, aujourd’hui aux arrêts, auteurs de l’assassinat d’une femme commerçante de Beni
Journaliste en danger (JED) se réjouit de la découverte de Sagesse Kamwira, journaliste de Canal Congo Télévision- Radio Liberté Kinshasa (CCTV- RALIK), station de Beni, ville située à 300 km de Goma, chef-lieu de la province du Nord- Kivu (Est de la RDC), après trois jours de kidnapping.
Selon les témoignages recueillis par JED, Sagesse Kamwira a été retrouvée, jeudi 31 Octobre 2013 vers 19 heures (heure locale), dans la forêt Visika Mabuku, à environ 60 km de Beni, par des éléments des Forces Armées de la RDC et de la police nationale congolaise déployés à sa recherche quelques temps après que Jinnah Ivogha, chef de station de Radio Liberté/ Béni, ait reçu un appel émis par Sagesse Kamwira annonçant qu’elle se trouvait abandonnée dans ladite forêt.
La journaliste avait été enlevée par un groupe de six personnes armé non autrement identifiées dont deux femmes qui l’avaient ligotée avant de la jeter dans la rivière Loulo située à 60 Km de Béni d’où elle a pu se sauver, avant d’être repérée par un éleveur qui lui a permis de contacter sa rédaction. « Après l’avoir retrouvée, les éléments des FARDC et de la police mis à sa quête l’ont immédiatement acheminée dans un hôpital de la place où elle est, jusqu’ à l’instant, sous surveillance d’un médecin. Sagesse Kamwira était accusée par ses ravisseurs de posséder des images et des éléments sonores d’un groupe de bandits, aujourd’hui aux arrêts, auteurs de l’assassinat d’une femme commerçante de Beni ainsi que d’avoir dénoncé, quelques jours avant son enlèvement, la présence d’un groupe de bandits dans la ville de Beni », a déclaré à JED le chef de la station Radio Liberté de Beni.
Pour rappel, Sagesse avait été contactée mardi 29 octobre 2013 par un inconnu en fin d’après-midi, par téléphone en vue de couvrir une activité de la Direction Générale des Impôts à Beni. Après en avoir informé sa rédaction, elle s’était rendue à son reportage. Plus tard, aux environs de 19 heures, la journaliste avait envoyé un SMS à sa rédaction indiquant qu’elle était entre les mains des ravisseurs.