(RSF/IFEX) – Dans une lettre adressée au ministre pakistanais de l’Intérieur, Moin-ud-Din Haider, RSF a protesté contre les violences perpétrées par des policiers à l’encontre de journalistes rassemblés dans les locaux du Press Club de Lahore. « Nous demandons qu’une enquête sérieuse soit menée afin d’identifier les responsables de ces violences injustifiées et les sanctionner », a […]
(RSF/IFEX) – Dans une lettre adressée au ministre pakistanais de l’Intérieur, Moin-ud-Din Haider, RSF a protesté contre les violences perpétrées par des policiers à l’encontre de journalistes rassemblés dans les locaux du Press Club de Lahore. « Nous demandons qu’une enquête sérieuse soit menée afin d’identifier les responsables de ces violences injustifiées et les sanctionner », a ajouté Robert Ménard, secrétaire général de RSF. L’organisation a, de nouveau, demandé au ministre de « garantir la sécurité des journalistes ».
Selon les informations réunies par RSF, d’importantes forces de police ont pénétré, le 10 juillet 2000, dans les locaux du Press Club de Lahore, alors que se tenait une conférence de presse d’Omer Sailya, leader d’un syndicat de commerçants qui a manifesté, à plusieurs reprises, contre la politique économique du gouvernement. Les forces de l’ordre, dirigées notamment par les officiers de police Jawad Dogar et Abbas Shah, ont bousculé puis frappé les journalistes qui s’opposaient à leur entrée dans le bâtiment. Disposant d’un mandat d’arrestation contre Sailya, les policiers ont pénétré dans les locaux et matraqué des journalistes avant d’interpeller le syndicaliste, qui a été transféré vers Karachi.