La Fondation pour la liberté de la presse (Fundacion para libertad de prensa, FLIP), la Fédération internationale des journalistes (FIJ) et la Société interaméricaine de la presse (SIP) pressent le gouvernement colombien de mieux protéger les journalistes dans le pays, après quâun journaliste de la radio eut été assassiné et que seize reporters de la […]
La Fondation pour la liberté de la presse (Fundacion para libertad de prensa, FLIP), la Fédération internationale des journalistes (FIJ) et la Société interaméricaine de la presse (SIP) pressent le gouvernement colombien de mieux protéger les journalistes dans le pays, après quâun journaliste de la radio eut été assassiné et que seize reporters de la région dâArauca eurent reçu des menaces de mort.
José Emeterio Rivas a été abattu le dimanche 6 avril sur une route reliant les villages de Barrancabermeja et de Bucaramanga, dans le nord-ouest du pays, rapporte la FLIP. Rivas, qui était journaliste à la station de radio « Calor Estéreo », bénéficiait de la protection policière accordée dans le cadre du programme de protection des journalistes, du gouvernement Colombien.
Mais il nâavait aucune protection rapprochée les week-ends, bien quâil eût exigé dâêtre protégé 24 heures par jour, dit la FLIP. Rivas avait commencé à recevoir des menaces de mort en 1999, après quoi le gouvernement avait pris son cas en janvier 2001. En moins dâun mois, dit la FLIP, Rivas est le deuxième journaliste assassiné dont la sécurité était assurée par le gouvernement.
Par ailleurs, rapporte la FIJ, seize journalistes de la région dâArauca ont été placés sur des listes de cibles dâassassinat rendues publiques par les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), lâarmée de la guérilla de gauche, et par les Autodéfenses unies de Colombie (AUC), le groupe paramilitaire de droite.
Les journalistes couvrent les violations des droits de la personne commises par toutes les parties au conflit. Les autorités locales et nationales leur fournissent une protection inadéquate, dit la FIJ.
Les noms des seize journalistes visés figurent à : www.ifj.org« >http://www.ifj.org/publications/press/pr/030414colombia.html »>www.ifj.org
En mars, lors dâun rassemblement dâorganisations de défense de la liberté de la presse en Colombie, auquel ont participé plusieurs membres de lâIFEX, les participants ont insisté sur lâurgence de sâattaquer aux menaces contre les journalistes, notamment à Arauca. Les participants ont déclaré quâen de nombreux cas, les assassinats de journalistes étaient précédés de menaces, qui ne doivent pas être prises à la légère.
Les organisations ont appelé à des liens plus étroits avec le Rapporteur spécial de lâOrganisation des Ãtats américains (OEA) pour la liberté dâexpression afin de suivre de près les menaces faites aux journalistes, et de les rapporter. Elles ont aussi déclaré envisager de présenter un rapport sur situation de la liberté de la presse en Colombie à la Commission interaméricaine des droits de lâhomme, lorsque celle-ci se réunira en octobre à Washington, aux Ãtats-Unis.
Consulter les sites suivants :
– FLIP : ifex.org« >http://ifex.org/alerts/view.html?id=12273 »>ifex.org
– Rapport sur la liberté de la presse à Arauca : www.rsf.org« >http://www.rsf.org/article.php3?id_article=4595 »>www.rsf.org
– Centre de Solidarité avec les journalistes colombiens : www.ifj.org« >http://www.ifj.org/regions/latam/colombia.html »>www.ifj.org
– Human Rights Watch : www.hrw.org« >http://www.hrw.org/americas/colombia.php »>www.hrw.org
– Rapporteur de lâOEA pour la liberté dâexpression : www.cidh.org« >http://www.cidh.org/Relatoria/default.htm »>www.cidh.org
– Proyecto Antonio Nariño : www.nuevoperiodismo.org/pan