Dans les Amériques, la Colombie, le Brésil, le Mexique et Haïti se sont révélés les pays les plus dangereux pour les journalistes en 2002, ce qui illustre la « violence effroyable » à laquelle sont confrontés les médias dans ces pays, déclare dans sa revue de fin dâannée la Société interaméricaine de la presse (SIP). […]
Dans les Amériques, la Colombie, le Brésil, le Mexique et Haïti se sont révélés les pays les plus dangereux pour les journalistes en 2002, ce qui illustre la « violence effroyable » à laquelle sont confrontés les médias dans ces pays, déclare dans sa revue de fin dâannée la Société interaméricaine de la presse (SIP). Lâan dernier, 14 journalistes ont perdu la vie et beaucoup dâautres ont été contraints à lâexil, souligne le groupe.
La Colombie est de loin le pays le plus dangereux. Au moins quatre journalistes y ont été assassinés, onze autres enlevés et dix autres encore forcés de fuir le pays. Quarante-huit autres journalistes ont reçu des menaces, essentiellement de la part de la guérilla et des groupes paramilitaires, indiquent les données de la SIP.
Pour lâavenir, le groupe entend concentrer ses activités cette année dans quatre grands secteurs. Par lâentremise de son projet « Crimes impunis commis contre les journalistes », le groupe continuera dâenquêter sur les agressions contre les journalistes et lancera des campagnes de sensibilisation publique afin de faire pression sur les gouvernements pour les amener à traduire les responsables en justice.
La SIP élargira encore davantage le dialogue entre les journalistes et les juges dans les Amériques par des conférences au Brésil, au Chili, au Nicaragua et au Panama. Le but visé par ces conférences sera de promouvoir la compréhension mutuelle des questions liées à la liberté de la presse telles quâelles sont énoncées dans la Déclaration de Chapultepec. Le document énonce en effet dix principes de la liberté de la presse, quâont adoptés 28 chefs dâÃtat des Amériques.
La SIP dit quâelle participera au débat sur le Sommet mondial sur la société de lâinformation et quâelle pressera la conférence de faire de la liberté de la presse lâobjectif principal. Enfin, les programmes de formation de la SIP destinés aux journalistes vont se poursuivre en partenariat avec des universités et dâautres établissements des Ãtats-Unis et dâAmérique latine.
Consulter les sites suivants:
– SIP : www.sipiapa.com« >http://www.sipiapa.com/latestnews_message_2002.cfm »>www.sipiapa.com
– Rapport de la SIP sur la Colombie :
www.sipiapa.com« >http://www.sipiapa.com/pulications/report_colombia2003.cfm »>www.sipiapa.com
– Déclaration de Chapultepec : www.sipiapa.com« >http://www.sipiapa.com/projects/chapul-declaration.cfm »>www.sipiapa.com
– Sommet mondial sur la société de lâinformation : http://portal.unesco.org« >http://portal.unesco.org/ci/ev.php?URL_ID=1543&URL_DO=DO_TOPIC&URL_SECTION=201%26amp;reload=1042238818 »>http://portal.unesco.org