Le gouvernement pakistanais a soulevé lâire des grands groupes de presse du pays après lâadoption de trois nouvelles lois sur la presse, qui prévoient lâinstauration de pénalités plus sévères dans les cas de diffamation et lâétablissement dâun conseil des médias placé sous la tutelle de lâÃtat, selon ce que rapporte Reporters sans frontières (RSF). Promulguées […]
Le gouvernement pakistanais a soulevé lâire des grands groupes de presse
du pays après lâadoption de trois nouvelles lois sur la presse, qui
prévoient lâinstauration de pénalités plus sévères dans les cas de
diffamation et lâétablissement dâun conseil des médias placé sous la
tutelle de lâÃtat, selon ce que rapporte Reporters sans frontières
(RSF).
Promulguées le 31 août, les nouvelles lois prévoient des peines de
prison et des amendes dâau moins 800 $ US pour les journalistes reconnus
coupables de diffamation. Elles prévoient également la création dâun
nouveau conseil des médias, dont le président et les autres membres
seraient aussi nommés par le gouvernement. Dâaprès RSF, cela constitue
de toute évidence une gifle pour la All-Pakistan Newspaper Society
(APNS) et le Council of Pakistan Newspaper Editors [Conseil des éditeurs
de journaux du Pakistan, CPNE), que le gouvernement avait invités en
juillet à modifier les lois avant leur adoption. LâAPNS et le CPNE
avaient recommandé une limite de 800 $ US aux amendes pour diffamation
et un conseil des médias libre de nominations gouvernementales. Voir à www.rsf.org.article.php3?id_article=3728. »>http://www.rsf.org.article.php3?id_article=3728″>www.rsf.org.article.php3?id_article=3728.
Par ailleurs, soi-disant dans le but de réprimer le terrorisme, les
autorités pakistanaises ont déposé de nouvelles règles qui obligent les
cafés Internet à exiger les papiers dâidentité des clients et à
conserver les dossiers de leurs activités en ligne, rapporte le « Nando
Times » (www.nando.net). Des porte-parole du gouvernement affirment que
la conservation des dossiers dans les cafés Internet aidera les
autorités à traquer les terroristes en facilitant le retracement des
courriels. Ils concèdent toutefois que la loi pourrait être difficile à
appliquer.