On dispose de preuves accablantes de harcèlement, dâintimidation et dâingérence de lâÃtat dans les activités des journalistes en Afrique australe, peut-on lire dans un dossier qu vient de publier lâInstitut des médias dâAfrique australe (MISA). Le MISA a soumis son rapport lors de son congrès annuel, qui sâest tenu les 15 et 16 août à […]
On dispose de preuves accablantes de harcèlement, dâintimidation et dâingérence de lâÃtat dans les activités des journalistes en Afrique australe, peut-on lire dans un dossier qu vient de publier lâInstitut des médias dâAfrique australe (MISA). Le MISA a soumis son rapport lors de son congrès annuel, qui sâest tenu les 15 et 16 août à Maputo, au Mozambique.
Le rapport, qui a étudié la situation de la liberté de la presse en Angola, au Lesotho, au Malawi, au Swaziland et au Zimbabwe, met en lumière les cas de journalistes agressés, emprisonnés ou expulsés par les autorités, et dâentreprises de presse vandalisées et ciblées par des attentats à la bombe.
Parmi les pays étudiés, le Zimbabwe présente la pire fiche en ce qui concerne les restrictions à la liberté de la presse, dit le MISA. En 2001, 28 journalistes ont été détenus après avoir été accusés de diffamation pénale et de divulgation de secrets dâÃtat.
Le rapport constate quâen mars de cette année, quinze accusations similaires avaient déjà été portées contre des journalistes qui travaillaient pour des médias indépendants.
Par ailleurs, en Zambie, des lois très dures sur les médias servent à intimider les journalistes, ce qui en force un grand nombre, et des plus talentueux du pays, à quitter la profession, rapporte OneWorld Africa. Cette situation a contribué au déclin des normes journalistiques.
à son congrès, les participants ont adopté une résolution qui presse les groupes locaux du MISA dans ces pays de créer un fonds de défense juridique pour soutenir les journalistes.
Les participants se sont aussi inquiétés du nombre croissant de journalistes qui négligent de défendre les codes de conduite professionnelle et dâÃthique des médias, ce qui les expose encore plus aux attaques des gouvernements et dâautres parties.
On peut lire les résolutions à : www.misa.org.