Le gouvernement du Togo sâattire de vives critiques parce quâil propose un nouveau projet de loi qui prévoit des amendes et des peines de prison plus lourdes pour les personnes trouvées coupables de diffamer ou dâinsulter le président et dâautres institutions de lâÃtat. Sâil était adopté, le projet de loi proposé modifierait le Code de […]
Le gouvernement du Togo sâattire de vives critiques parce quâil propose un nouveau projet de loi qui prévoit des amendes et des peines de prison plus lourdes pour les personnes trouvées coupables de diffamer ou dâinsulter le président et dâautres institutions de lâÃtat.
Sâil était adopté, le projet de loi proposé modifierait le Code de la presse et accroîtrait les peines pour « insulte au Chef de lâÃtat », qui passeraient à cinq ans de prison sans possibilité de libération conditionnelle et à 7 400 $ US dâamende, soulignent le Comité pour la protection des journalistes (CPJ), Reporters sans frontières (RSF) et le Comité mondial pour la liberté de la presse (WPFC). La peine prévue à lâheure actuelle est un emprisonnement qui peut varier dâun à six mois.
Le projet de loi propose également des peines pouvant aller jusquâà deux ans de prison pour ceux qui insultent divers responsables et institutions du gouvernement, et jusquâà trois ans de prison pour ceux qui diffament « les tribunaux, les forces armées, les forces de sécurité, les corps constitués et lâadministration publique ».
Depuis deux ans, on rencense de nombreux cas de responsables du gouvernement qui emprisonnent et harcèlent des journalistes, saisissent des tirages de journaux et ferment des médias qui se montrent critiques du gouvernement, dit le CPJ. « Le Togo impose aux journalistes lâun des climats les plus répressifs dâAfrique », dit le groupe.
Pour plus de renseignements, voir à www.cpj.org, www.rsf.org et www.wpfc.org.